26 September 2015

Lettre du ministre général ofm aux provinciaux, custodes et présidents des fondations de la conférence franciscaine africaine


Frère Michael Perry, ofm

Lettre  du Ministre Générale Michael Perry aux Ministres Provinciaux, Custodes et Présidents des Fondations réunies à Abidjan du 01 au 05 sept 2015

 

Mes chers frères Provinciaux et Custodes de la Conférence de l'Afrique,

 

Le Seigneur vous donne sa paix!

 

Je viens de rentrer des États-Unis où j'ai participé aux rencontres avec des frères laïcs de la Conférence anglophone, avec des Provinciaux et leurs Définitoires des sept provinces des États-Unis où ils ont parlé de la nécessité d'entrer dans un processus de restructuration pour garantir la qualité de notre présence aux États-Unis.  

 

Je  vous salue et vous encourage de chercher à créer des liens les plus fraternels entre vous, de chercher la collaboration dans des projets là où vous pouvez travailler et faire le chemin évangélique ensemble, et de voir comment fortifier les structures qui sont au service de la vie de prière, de la fraternité et de votre mission.  

 

Comme je vous ai dit pendant le Chapitre général à Assise, le Définitoire général est disponible à vous accompagner et vous aider dans la recherche pour fortifier et consolider vos structures.  Je suis en dialogue initial avec la Missionszentrale (MZF) à Bonn pour voir comment nous puissions aider les frères partout au monde franciscain à s'organiser pour les projets au profit de la formation initiale et le travail de la promotion de la mission évangélique de l’église et de l'Ordre.  Nous aurons peut-être la capacité de vous offrir un accompagnement technique pour le 'management' (la gestion) des projets et leur intégration dans la vie des frères et du peuple local. 

 

Le Seigneur est en train de nous bénir avec beaucoup de vocations dans les pays où vous vous êtes.  C'est par la grâce de Dieu que nous  avons tant de vocations, mais, en même temps, nous sommes obligés de garantir une qualité de formation, et de nous assurer un accompagnent des formateurs de la part du Provincial et son Définitoire.  Nous devons renforcer l'expérience de la vie fraternelle, en nous  aimant les uns les autres comme le Christ nous aimé (cf. Jean 15:12).  Nous devons aussi aider les frères qui ont des problèmes personnels et dans leurs relations avec Dieu, avec des frères et avec le peuple de Dieu. On ne peut plus attendre jusqu’à ce que ces problèmes deviennent publics et  causent un scandale.  Je vous invite à suivre la vie des frères, les soutenir, les corriger là où c’est nécessaire, et encourager les frères de rester fidèles à leurs vœux devant Dieu, leurs frères et devant le peuple de Dieu.

 

Notre vie franciscaine est définie en partie par l'esprit missionnaire.  Pour cette raison, je vous demande de commencer à penser à la possibilité d'ouvrir une nouvelle mission au Nigeria dans les prochains deux à trois ans.  Peut-être c'est un rêve personnel de ma part, mais je suis de plus en plus convaincu que nous pouvons offrir quelque chose de notre tradition spirituelle franciscaine, surtout de porter une présence de minorité et du dialogue pour la vie et la paix.  J'ai parlé de cette possibilité pendant le Chapitre général, mais j'ai voulu renouveler ce rêve que j'ose croire vient de Dieu.

 

Enfin, je vous demande d’aider, le nouveau gouvernement de l'Ordre à vivre pleinement et avec une grande joie, notre propre vocation des serviteurs de tous les frères.  Nous avons besoin d'être encouragés  et même de vivre plus près de vous, de recevoir de vos nouvelles, afin que nous puissions mettre cette bonne nouvelle sur le site web de l'Ordre,  et que tous les frères de l'Ordre puissent voir et  jouir de la bonne nouvelle de l'Ordre à travers les entités en Afrique et Madagascar. 

 

Restez fidèles à cette vie évangélique.  Invitez les frères toujours à  renouveler leurs promesses au Seigneur.  Chercher à créer un esprit positif et prépositif pour le futur de l'Ordre, et en Afrique, mais aussi partout dans le monde.  

 

Merci de votre générosité, là où vous êtes en train de participer dans la mission de l'Ordre dans des différents pays où se trouvent des membres de vos provinces respectives. Merci aussi pour le soutient que vous aller donner à la nouvelle mission au Sénégal qui va s'ouvrir prochainement.

  

 Le Seigneur vous bénisse et vous protège pour toujours, et que son Esprit continue à souffler à travers toute l'Afrique.

 

Frère Michael A. Perry, OFM

Ministre et servant

 

Le nouveau président de la président de la conférence franciscaine africaine


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Frère Gregoire BOWA, ofm

Lors de la Réunion des Ministres Provinciaux, custodes et présidents des Fondations, le  Fr. Grégoire BOWA KATETA, ofm  a été élu président de la Conférence franciscaine d’Afrique.  (voir sa photo en pièce jointe)

 

Le Frère Grégoire Bowa est prêtre franciscain et Provincial de la nouvelle de la Province Sainte Marie des Anges (en RD.Congo).   Il a étudié à Rome où il a défendu sa thèse de doctorat en Théologie morale. Le titre de sa thèse fut   «  Le mal zaïrois: Essai d’une étude comparative (Rome, 2000).  Il a  exercé plusieurs fonctions dans la Province Saint Benoît l’Africain et dans la Conférence franciscaine africaine. Il a été pendant plusieurs années, Maître des étudiants scolastiques de Kolwezi, gardien, chargé des Écoles franciscaines,  il a été secrétaire de formation au niveau de la Conférence Franciscaine  Africaine, visiteur général dans la Province du Verbe incarné (Togo), Visiteur général dans la Fondation Notre Dame d’Afrique (Congo Brazza), il est professeur de théologie morale au scolasticat St Jean XXIII de Kolwezi.  il est le répondant actuel des Maisons communes franciscaines des deux Provinces (St Benoît l’Africain et Ste Marie des Anges).

 

Frère Marcel TSHIKEZ, ofm

Province saint Benoît l’Africain/R.D.Congo

 

24 September 2015

Ministre général : « L’Avenir des Frères Mineurs »

Frère Micheal Perry, ofm

“Être avec les pauvres et ouvrir les portes c’est notre mission

Le Ministre général Frère Michael Perry, confirmé dans sa charge jusqu’en 2021, explique l’étape de profond renouvellement que vivent les Frères Mineurs: « Le Pape a indiqué clairement ce qu’il espère: une Église pauvre avec les pauvres. Nous avons tellement de structures et de richesses mais nous devons devenir pauvres avec les pauvres pour créer de nouvelles relations avec eux » et abandonner aussi certains replis « paroissiaux ». 

de Riccardo Benotti

 

La qualité évangélique des relations fraternelles, le rapport avec les laïcs, la mission, le risque de l’embourgeoisement et la capacité de vivre avec les pauvres. Ce Chapitre qui s’est tenu avant l’été à Assise a été un Chapitre exigeant pour les Frères mineurs, qui ont affronté des thèmes graves contenus dans un Instrument de travail fruit du travail de plusieurs années. « Avoir un Pape qui, le premier dans l’histoire de l’Église, a choisi le nom de François, c’est un grand défi pour nous » confie le Ministre général Michael Perry confirmé dans sa charge jusqu’en 2021. Né à Indianapolis,  mais de sang irlandais, comme le révèlent ses yeux d’un bleu céleste, Frère Perry  accompagne avec détermination et pragmatisme les plus de 10.000 frères dans cette étape de rénovation. «Le pape a indiqué clairement ce qu’il espère: une Église pauvre avec les pauvres. Nous avons tant de structures et de richesses mais nous devons devenir pauvres avec les pauvres pour créer avec eux  un nouveau rapport».  

 

De quelle manière peut-on être auprès des pauvres?

« La pauvreté ne doit pas s’exalter mais les pauvres existent. Il est écrit dans l’Évangile de Marc : « Les pauvres vous les aurez toujours avec vous ». J’en arrive à penser que si Jésus avait eu le temps d’ajouter quelque chose, il aurait dit : « Parce que vous ne voulez pas changer votre style de vie ». Pour être des frères mineurs nous devons modifier nos comportements. Pape François reprend les idées du christianisme des origines. L’Église ne doit pas être une présence puissante mais humble. Et son comportement  est un exemple pour nous tous ».

Vivre dans une tranquillité bourgeoise, c’est un danger pour la vie des frères…

« C’est un risque perçu par les frères eux-mêmes et qui met en crise l’identité-même de notre vocation. Nous sommes appelés à concrétiser la miséricorde de Dieu à travers des actes de justice et de charité. Il y a au moins deux remèdes pour guérir cette maladie. Le premier c’est d’être parmi les pauvres, vivre parmi ceux qui souffrent. Les pauvres ne sont pas une entité abstraite mais ils ont un nom, ils viennent d’une famille, ils ont des enfants, cherchent chaque jour du travail pour améliorer la qualité de leur vie. Et c’est là que nous devons être. Si nous serons accompagnés par les pauvres, nous découvrirons à nouveau la beauté de la vocation franciscaine ».

Et le deuxième remède?

« Nous ouvrir à la Parole de Dieu qui ne se trouve pas seulement dans la Bible mais aussi dans l’Eucharistie de la vie des personnes que nous rencontrons chaque jour. Il faut ouvrir les portes pour accueillir le monde. Nous devons être à l’écoute et en dialogue avec l’Église et avec les gens».

Les paroisses et les sanctuaires sont les lieux où se concentre l’activité pastorale des frères. Pourquoi ?

« Les frères répondent aux demandes des Églises locales. Aujourd’hui, cependant, il est temps de changer. Au cours des années nous avons assumé une logique « paroissiale » que nous devons rompre. La demande du pape de sortir est la même que François d’Assise adresse à ses frères. Il est difficile d’être des pèlerins quand nous avons ces responsabilités, qui sont sans aucun doute importantes. Mais même dans les paroisses et les sanctuaires nous devons repenser la présence en y impliquant les laïcs et en leur permettant d’être de vrais promoteurs de l’Évangile. Par exemple je ne comprends pas pourquoi nous devons tenir les clés de l’église quand l’église appartient aux gens… ».

Donc une valorisation des laïcs ?

« Pour nous, les Frères mineurs, mais aussi pour toute l’Église, il est fondamental de repenser le rôle des laïcs. Dans les communautés franciscaines des sanctuaires et des paroisses nous devons préparer les laïcs, dont l’importance est décisive pour l’Église. Saint François avait l’habitude d’emmener aussi avec lui des laïcs – hommes et femmes- qui, avec la permission de l’évêque, faisaient la catéchèse et prêchaient. Il ne voyait pas d’obstacles à consentir la prédication aux femmes car elles ont une sensibilité et une perspective différentes ».

Il existe toutefois un risque qui dérive du cléricalisme pour les laïcs et pour la vie de fraternité…

« Le cléricalisme endommage la dignité de la vocation des laïcs dans l’Église et dans le plan de Dieu. Nous aussi nous sommes appelés à une conversion dans cette direction. L’Église nous a demandé  d’assumer tellement de responsabilités. Parfois, cependant, nous avons porté de l‘avant la pastorale de manière chaotique avec des conséquences négatives pour la vie fraternelle. Il devient alors important de redécouvrir la qualité de la vie fraternelle afin qu’elle puisse être offerte aux laïcs. Le monde cherche la fraternité, il suffit de percevoir les conflits en famille ou en politique. Et nous avons l’obligation d’être des témoins de François d’Assise. Ce qui serait un bienfait pour le monde d’aujourd’hui ».

Est-il difficile de guider un aussi grand nombre de confrères dans 110 pays ?

« Je ne m’en sens pas capable mais c’est une joie de connaître la vie des frères dont la plus grande part vit l’Évangile en profondeur.  Récemment je suis allé à Hong Kong où les frères développent une activité pastorale avec 4000 chrétiens chinois qui participent chaque semaine à la vie communautaire. Ils ont peur de ce qui pourrait se produire après les élections de 2017 mais ils conservent une foi solide. À Taiwan, par contre, les frères chinois sont au service des pauvres dans des paroisses où les prêtres diocésains ne veulent pas aller. Voilà les témoignages dont nous avons besoin. Comme Ministre général j’aimerais laver les pieds des frères pour leur permettre de laver les pieds des autres. Je crois que c’est le meilleur moyen de vivre en tant que disciple du Christ. Je suis un pécheur, avec tellement de limites, mais c’est une grâce d’être au service des frères. Je suis un être humain et pour cette raison je me sens bien parmi mes frères, parce qu’eux aussi sont des êtres humains ».        

 

Origine: agenSIR

Version italienne sur www.ofm.org



Fr Rafael ofm, missionnaire en Afrique est retourné au près du Père



  
L’ordre de Frère mineur a perdu le Fr. Rafael qui, de 1980-1998, était missionnaire en Afrique (Côte-d'Ivoire). Pendant ce temps, il a servi dans divers bureaux: pasteur et le vicaire de la paroisse à Nouveau Koumassi à Abidjan et après chancelier et archiviste du diocèse de Grand Bassam. 

 

Né 13 mars 1925 à Budzaku. Il a pris l'habit franciscain le 14juillet 1942 à Sarajevo. Il fait ses vœux solennels le 12août 1948 à Sarajevo. Il reçut le diaconat le 24 février 1949 et l’ordination sacerdotale le 24 avril 1949 toujours à Sarajevo. De 1998-1999, il était le confesseur et directeur spirituel des séminaristes franciscains de Sarajevo. 1999-2001, il a effectué le service des pèlerins confesseur Latran à Rome. De 2011 jusqu'à sa mort était un membre de la fraternité monastique dans le monastère de la Sainte Trinité sur Petricevac.

 

Il a été longtemps malade et transféré dans sa ville natale de Banja Luka - Petricevac (Bosnie-Herzégovine).

 

Sainte Messe et le rite consignation ont été célébrés le mercredi 16 Septembre 2015 à 12 h à Petricevac.

 

Frère Marcel TSHIKEZ, ofm

Province saint Benoît l’Africain/R.D.Congo

20 September 2015

Profession solennelle- Province St Benoit l’Africain OFM (RDC)


Ce dimanche 20 septembre 2015 cinq frères de la Province St Benoît l’Africain ont émis leurs vœux solennels entre les mains du ministre provincial le frère Alex Mikombe, ofm à Lubumbashi dans la Paroisse St Kizito. Il s’agit des Frères : Alphonse MWAMB A MWAMB, Fr. Anicet MBUSA, Fr. Emmanuel MOLUNG, Fr. Jean de Dieu NGOY,  et Fr. Léonard SENDWE. 

 

Nous rendons grâce à Dieu pour les dons des frères. Nous leur souhaitons une bonne vie religieuse franciscaine. Que le Seigneur les bénisse!

 

Frère Marcel Tshikez, ofm

Province Saint Benoît l’Africain/R.D.Congo

La famille- Antonianum /Rome 2015

                   

Du 15 au 17 septembre 2015, l’université pontificale Antonianum a organisé comme d’habitude un congrès de tous les Instituts affiliés  avec comme thème de réflexion : « La famille ». Le Scolasticat St Jean XXIII y a été représenté par le Recteur, le frère Benoit Mutombo, ofm et le frère Marcel Tshikez,ofm. C’est celui qui a tenu pour le compte du Scolasticat la conférence intitulée : « la famiglia in african sub sahariana, nel confronto con il modernismo » (La famille en Afrique Sub saharienne face aux défis du modernisme).

 

Tant d’autres professeurs et docteur ont pris part à ce congrès et ont tenu aussi des conférences. Toutes ces conférences ont été données en italien avec discutions dans les trois langues de l’ordre : Italien, anglais, espagnol. 

 

Voici les noms de différents intervenants et leurs sujets ( nous les avons traduits de l’italien en français)

1. Prof. Dr. Roberto TadielloAbraham  et Sara en Egypte ( Gn 12, 10-20 : un couple appelé  à se reconnaitre dans sa propre altérité  réciproque

2. Prof. Romolo RossiniDécouvrir le bien de la famille : dimension éthico-religieuse des affections

3. Prof. Marcel Tshikez,  La famille en Afrique Sub saharienne face aux défis du modernisme.

4. Prof. Dr. Markus krienkeFamille et société. L’importance anthropologique de la famille pour la constitution d’une société humaine

5. Professeurs Guiseppina de simone et franco Miano  (un couple chrétien): Dans l’église et dans le monde. Etre famille aujourd’hui. Instances et ressources

6. Prof. Walter Verdezoto, La famille en Amérique latine, particulièrement en Equador, et l’impact de l’éducation franciscaine.

 

Le 17 avant-midi, c’était la rencontre des recteurs des différents Instituts, et l’après midi a été consacrée à la visite au Vatican de la necropolis Vaticana sous la conduite d’une experte en la matière. Il s’agissait de découvrir la tombe de saint Pierre avec des explications historiques et archéologiques. 

 

Frère Marcel Tshikez, ofm

Province Saint Benoît l’Africain/R.D.Congo