24 November 2012

Les informations du Congo-Kinshasa



 Guerre à l'Est de la R D Congo et le Message des Eveques d'Afrique

Les rebelles du M23 ont pris mardi le contrôle de Goma, capitale régionale de la riche région minière du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

 

Le M23 n'a guère rencontré de résistance de l'armée qui s'est regroupée à Saké, à une vingtaine de kilomètres au sud-est, selon plusieurs témoignages. Kigali, qui dément soutenir le M23, a appelé le gouvernement congolais à un "dialogue politique" direct avec les rebelles. Joseph Kabila s'est rendu mardi après-midi à Kampala, pour discuter de la crise avec le président ougandais Yoweri Museveni et les autres Etats de la région des Grands Lacs. La France a réclamé une révision du mandat des 17.000 Casques bleus déployés en RDC, qui n'ont pas été en mesure d'intervenir pour s'opposer à "quelques centaines d'hommes". "Déployer 17.000 hommes et fixer un mandat qui ne permet pas d'intervenir, c'est absurde", a insisté le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.  A Goma, l'ambiance s'est détendue : les habitants ont recommencé à apparaître dans les rues. Les nouveaux combats de ces derniers jours ont provoqué d'importants mouvements de population et notamment le déplacement de camps entiers de populations déplacées, désormais affamées, selon Médecins sans Frontières. "Il y a urgence car cela représente plus de 100.000 déplacés, sans aucun abri, sans accès à l'eau, sans aucune nourriture et une partie d'entre eux sont porteurs de choléra", a souligné le Dr Marcela Allheimen, une responsable de MSF à Paris. Les provinces des Nord et Sud-Kivu sont le théâtre de conflits quasiment ininterrompus depuis une vingtaine d'années en raison de leurs richesses en ressources minières et agricoles

 

Cfr http://www.lexpress.fr/actualites/

 

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Les Evêques d'Afrique appellent à l'arrêt de la guerre et au respect de l'intégrité territoriale de la RD Congo        

Jeudi, 22 Novembre 2012 13:27  

 

1. Nous, évêques présidents des Conférences Episcopales d’Afrique et évêques présidents des Caritas d’Afrique, en provenance de 34 pays du continent, participant à la Rencontre  sur l’Iientité et la mission de Caritas qui se tient du 20 au 22 novembre 2012 à Kinshasa, nous exprimons notre profonde inquiétude ainsi que notre proximité et notre solidarité à la Conférence épiscopale et à toute la population congolaise. Nous sommes indignés et choqués de constater que la guerre déclenchée dans l’Est de la République Démocratique du Congo il y a quelques mois est en train de s’étendre et de causer à nouveau un drame humain majeure. 

 

2. Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, victimes des affres de cette guerre qui leur est imposée, sont désemparés et jetés une fois de plus sur la route dans un dénuement total à Goma et dans ses environs. Ils sont à la merci des intempéries, de la faim, du viol et de toute sorte d’exactions, y compris l’enrôlement d’enfants. Cela constitue une offense à leur dignité de personne humaine et d’enfants de Dieu.

 

3. Nous sommes convaincus que l’heure n’est plus à la guerre ni à la conquête, mais bien plutôt à la coopération entre les peuples et que l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo doit être protégée et respectée par tous. A cet effet, nous estimons que l’exploitation illégale des ressources naturelles qui est la principale cause de cette guerre doit cesser. Les ressources naturelles  doivent être exploitées et gérées d’une manière légale, dans la transparence et contribuer ainsi au développement de tous  et à la paix en RDC.

 

4. En communion avec les évêques du Congo qui se sont exprimés à maintes reprises sur ce drame, nous lançons un appel pressant aux Nations Unies, à l’Union Africaine, à l’Union Européenne, au Gouvernement de la RD Congo et aux Gouvernements des autres pays impliqués de quelque manière que ce soit dans cette guerre ainsi qu’aux entreprises multinationales du secteur extractif. Qu’ils s’attaquent une fois pour  toutes aux causes de cette violence récurrente, en privilégiant le dialogue dans la vérité et la transparence pour trouver,  de toute urgence, une solution juste et concertée, capable de mettre définitivement fin aux souffrances des populations civiles de l’Est de la RDC, et éviter de les plonger dans le désespoir et la violence. Les auteurs de tant de violences et de destructions ne doivent pas rester impunis.

 

5. Face à l’aggravation de ces souffrances dont  pâtissent injustement ces frères et sœurs, et fidèles à la mission de solidarité et de charité chrétienne, nous demandons au réseau Caritas, aux autres organisations caritatives   de nos Eglises respectives et aux autres agences humanitaires de redoubler d’efforts pour leur venir en aide.

 

6. Nous implorons le Dieu tout puissant, Seigneur de la paix, de convertir le cœur de ceux qui font la guerre, ceux qui l’inspirent, la programment et la planifient, et de faire croître en eux et dans le cœur des habitants de la Région des Grands Lacs la fraternité et le respect mutuel.

 

Puisse Marie, Notre Dame d’Afrique et Notre Dame de la Paix, intercéder pour nous.

 

Fait à Kinshasa, le 21 novembre 2012

 

La Déclaration de Kinshasa est signée par 52  archevêques et évêques présents aux assises de Caritas Africa.

 Cfr http://www.cenco.cd/

 

 

 

 

21 November 2012

Soeurs Franciscaine du Règnes de Jésus-Christ



I.  NAISSANCE D’UNE VOCATION ET PREMIERE MISSION DE LA CONGREGATION 

 

Élisabeth Docquier  fondatrice des Sœurs Franciscaines du Règne de Jésus-Christ disait  vécu un fait apparemment sans importance bouleversa tout. Un jour qu’elle sortait  de la messe à Chimay, une dame l’aborda et lui dit : «  Allez donc à Macon et établissez-y une école pour les petites filles » Une autre personne , sans rapport apparent avec la première, lui dit un peu plus tard, la même suggestion. Était-ce un signe du ciel ? »

 

« Iphigénie et ses compagnes avaient assez le sens de l’Église pour sentir qu’il leur manquait là quelque chose d’essentiel : le rattachement à l’une des grandes familles et traditions religieuses de l’Église : bénédictine, dominicaine ou franciscaine par exemple » Elle choisit donc la solution franciscaine . Elle manifesta ses sœurs appelées en ce moment là « Filles de la Croix » le désir de faire venir une sœur franciscaine pour les former à l’esprit de saint François… Iphigénie pensait aux Clarisses, puisque, même sans attendre l’avis officiel de l’évêché, elle se rendit à  Cambrai en France et obtint de l’abbesse des Clarisses d’avoir à Macon deux religieuses dès que Tournai le permettrait.  « En 1833, Monsieur Petit était devenu curé de Macon et fit la demande à Tournai. En voici le texte  qui n’est malheureusement pas daté :

 

«  A Messiers les Vicaires Généraux de Tournay, le siège étant vacant, Les soussignées Iphigénie Docquier, Victor Duby, Adèle Fontaine et Cécile Colinet, domiciliées à Macon très respectueusement que s’étant réunies dans l’intention de former une maison religieuse, ayant employé à diverses reprises, les prières, les jeunes et autres moyens ordinaires pour connaître la volonté de Dieu, elles persévèrent dans leur ancien désir de pratiquer la pauvreté de saint François d’Assise et à cette fin d’embrasser la règle de sainte Claire, reformée par sainte Colette…. …elles demandent de pouvoir ajouter au règlement ordinaire des Clarisses que deux sœurs puissent tenir une classe d’externes pauvres et autres , qu’elles puissent aussi continuer les conférences spirituelles qu’elles ont coutume de donner le dimanche aux jeunes personnes et aux dames vertueuses de la paroisse, aimant à entendre parler des choses de Dieu….

 

Avant de vous faire des demandes, Messieurs, les suppliantes ont cru bon de se rendre chez les Clarisses de Cambrai avec lesquelles elles étaient en rapport, pour demander si elles obtiendraient de la Supérieurs son règlement et une des filles pour les former à la vie religieuses, et mettre la maison sur un bon pied. Elles ont eu le bonheur de réussir au-delà de leurs espérances, vu que cette digne et charitable Mère leur a accordé sa propre Mère Vicaire et une autre sœur… Enfin, elles vous supplient de leur accorder comme dernière grâce de fixer le jour de leur prise d’habit au 4 octobre prochain, fête de saint François d’Assise.

 

Iphigénie accepte et demande de suivre la Règle de Sainte Claire en attendant toute décision définitive. Ce qui lui es permit le 22 septembre 1834, mais sans prendre l’habit des Clarisses.  Et à propos de l’obéissance Mère Elisabeth n’avait rien d’un caporal. Mais en certains cas, il suffisait qu’elle frappe dans ses mains pour ramener le silence et l’Ordre qui pouvaient être troublés par les menus événements de la vue quotidienne. «  il est étonnant qu’il faudra attendre le 21 septembre 1920 pour que le Ministre général des Franciscains agrège à Rome la Congrégation des Franciscaines de Macon au grand Ordre de saint François.

 »

« Six ans plus tard L’évêque de Tournai, approuvait la nouvelle dénomination de Franciscaines du règne de Jésus-Christ  ( 9 février 1926). Ce titre correspondait non seulement à ‘idéal des Sœurs, mais aussi au titre de Jésus Christ Roi que le pape Pie XI venait d’inspirer au culte et à la dévotion des chrétiens , et qui frappa si fort l’esprit des catholiques belges. »

 

II. MISSION INTER GENTES ET AD GENTES

 

Les  Constitutions des Sœurs FRJC disent à l’Art 75 : « … Des sœurs devrons être prêtes à êtres volontaires et libres pour tout quitter et aller annoncer l’Évangile jusqu’aux confins du monde et de l’incroyance malgré les risque à prendre ». ( Const Gen frjc)

 

Selon la spiritualité des Sœurs Frjc « Quand les Sœurs vont par le monde, qu’elles ne se disputent pas, qu’elles n’aient pas de querelles de mots et qu’elles ne jugent pas les autres, mais qu’elles soient aimables, pacifiques et modestes, douces et humbles, parlant à tous honnêtement, comme il convient » (Cfr Direction spirituelle  Art 28.  ( cfr aussi  Reg B 3, 10-11, Reg TOR 20,30 frjc)

 

« Les Sœurs, qui toutes ont reçu la grâce d’être apôtres, peuvent envisager leur apostolat de deux manière : Ou bien ne faire ni procès, ni dispute, être soumises à toute créature humaine à cause de Dieu et confesser simplement qu’elles sont chrétiennes, ou bien, si elles voient que c’est la volonté de Dieu, annoncer la Parole de Dieu » ( Cfr Direction spirituelle des frjc, art 28 )

 

Voici ce que disent les  statuts  des Sœurs FRJC du Congo : Art, 65  §2 « Nous partageons obligatoirement nos activités apostoliques avec notre fraternité. Le regard de nos yeux sur notre apostolat nous ouvre à  L’Esprit et nous donne courage et nous assure bon discernement. Toutes nos activités apostoliques, tous nos envois en mission nous sont donnés par nos Supérieurs régionales et locales. Avec elles, dans un dialogue franc et ouvert, nous en faisons l’évaluation et si nécessaire le réajustement. » (Stat. Reg. Frjc )

 

Art 71 : «  Nous vivons notre mission franciscaine de manière variée :en fraternité, par une vie de prière et de pénitence, par l’accomplissement fidèles des taches domestiques,dans tous les lieux où nous accomplissions humblement nos taches professionnelles et pastorales. » ( Const Gen frjc)

 

Tenir compte des autres :  «  Pour ce qui est de la nourriture, Mère Élisabeth , fille d’un hôtelier, avait fait vœu de ne manger ni viande, ni poisson, ni chocolat, et de ne boire ni vin, ni  bière, ni liqueur et pas même de café..  … elle ne pouvait imposer les mêmes rigueurs aux Sœurs, et c’est pourquoi, dès qu’il fut question de fonder une communauté, où le principe est de «  faire comme tout le monde », l’Evêque avait dispensé Mère Elisabeth de tous ses vœux privés. Mais elle s’arrangeait pour user le moins possible de la dispense… » 

 

Premier élan missionnaire pour les sœurs du franciscaine du Rjc 

 

« Cet élan missionnaire allait bientôt se concrétiser par l’envoi, en 1935 , des premières Sœurs u Congo Belge… Cet établissement de Sola ( Nord Katanga) était une réponse au grand appel missionnaire de Pie XI »

 

« Mais la vie va plus vite. La Mission d’Afrique prospérait tandis que les vocations   en Belgique, pour le sœurs de Manage comme pour tous les autres Institut. Ainsi le besoins se fit-il sentir de donner aux Sœurs africaines de plus en plus nombreuses dans trois diocèses du Zaïre et des pays voisins, le droit d’envoi des usages particuliers correspondant à leur mode de  vie locale et à leur culture africaine. Ce qui imposait de séparer en deux régions la Congrégation des Franciscaines du Règne de Jésus-Christ. Cette division, qui maintient intacte l’unité de la Congrégation, fut décidée au Chapitre Générale le 17 juillet 1986 et approuvés par Monseigneur jhean Huard , évêque de Tournai. En même temps et par la nature des choses, la chapitre de 1986 décidait que la Congrégation demeurée unique et indivisible passerait du régime de droit diocésain ( dépendance de l’Évêque de Tournai) au régime de droit pontificale ( dépendance directe de Rome) 

 

Dans les statuts  des Sœurs Frjc  Art 67 il est dit : «  Dans certaines circonstances, du jugement de nos Supérieures régionales et locales, certaines d’entre nous pourront vivre l’itinérance » (Stat. Reg. frjc)

 

Il est important que la Supérieure régionale garde un contact régulier avec les Sœurs  en dehors des limites de Région ( province) . Ainsi, favoriser la collaboration entre le milieu où travaille la Sœur en mission et sa région

 

Les constitutions générale à l’ Art 67 disent : En réponse à des besoins particuliers d’évangélisation, à des appels exprimés et motivés par des sœurs, présentés par la Supérieures régionale, la Supérieure générale en accord avec le Conseil général, peut autoriser de nouvelles formes de présence évangéliques parmi les pauvres, qui s’inscrit dans la finalité originelle de l’Institut »  ( Const Gen frjc)

 

Déjà en famille Mère Élisabeth « Elle catéchisait les enfants du village et pour les préparer à la communion, elle utilisait des images de grand format, sur la passion de Jésus, sur le ciel, l’enfer, les vices et les vertus , héritières des méthodes d’autrefois et orientées déjà vers les grands thèmes de la prédication franciscaine : le Christ et son imitation. Comme alors la scolarité n’était ni obligatoire , ni même organisée, il n’était pas question que les enfants aient des livres de catéchisme et les commentaires des tableau de mademoiselle Doquier constituaient une pédagogie solide. Tout venait de sa foi et sa foi venait toute de sa famille » p 8.  ( frjc) 

 

 Pauvreté et charité

 

Dans la Communauté des Sœurs Franciscaines du Règne de Jésus «  On vivait d’une grande pauvreté, qui ne venait pas seulement de difficultés passagères. Mais dans le véritable esprit franciscain, on ne faisait pas de réserves et on vivait quasi au jour le jour. C’est ainsi qu’une fois, la Sœur cuisinière se vit tout à coup à court de légumes. A l’improviste, il nous arriva une pleine charretée envoyée par un bienfaiteur inconnu, et comme il manquait dans la caisse 2 F.80 pour payer le port, une personne qui passait par là, les donna. La pauvreté n’empêchait pas la charité. Un jour, Mère Elisabeth fit donner à une maman de sept enfants le pain du repas de la communauté. La pauvreté ‘était pas plus tôt repartie qu’Adèle Docquier, une des filles restées à Chimay, arrivait en carriole avec du pain pour les Sœurs…

 

Détail curieux, Mère Élisabeth n’aimait pas les chaussures bien cirées. Qu’elles fussent propres, cela suffisait bien pour respecter le seigneur à la Chapelle. ». Pour se connaître mutuellement, pour s’enrichir à partir de nos expériences franciscaines nous sommes appelés à  : Créer des moments de rencontre fraternel : à certaines circonstances,  que les Sœurs  habitant des Fraternités non éloignées créent l’habitude de se réunir pour partager les moments de joie comme de peine. 

 

La pastorale des malades

 

Selon les  statuts Art 60  des Sfrj: «  Nous annonçons le Christ historique et glorifié, nous adorons le Christ eucharistique, nous accueillions le Christ mystique qui vient à notre rencontre dans « le plus petit des frères » qu’il  soit enfant, jeune, adulte ou âgé, qu’il soit bien portant, malade, blessé, rejeté, écarté ou exclu. Nous sommes tout particulièrement attentives aux blessés de la vie » (Stat. Reg. Frjc)

 

Une sœur vient entrer du nom de Marie-Françoise : «  Elle fut suivie de Persévérante Bourgeois. L’avis de la communauté fut unanime pour ne pas l’accueillir parce qu’elle était de santé trop faible. «  Préparez une cercueil, dit une sœur, car il faudra l’ensevelir bientôt ! » « Eh bien, ma Sœur, on préparera », répartit Mère Élisabeth. Persévérance fit profession à 24 ans le 4 septembre 1838 et mourut en 1856 : le linceul avait attendu 18 ans ! C’est d’ailleurs cette Sœur qui soigna Mère Élisabeth quand elle devint paralysée et impotente.

 

St François dit : « Heureux celui qui aimerait autant un frère malade et incapable de lui rendre service, qu'un frère bien portant qui peut lui être utile.  Heureux celui qui aimerait et respecterait autant son frère quand il est loin de lui que lorsqu'il est avec lui, et qui ne dirait pas derrière son frère ce qu'en toute charité il ne pourrait pas dire devant lui ».  (Adm. 25)

La Pastorale de l’Education

 

 Mère Elisabeth Doquier « avait voulu que toute la Congrégation fut une congrégation occupée à la pratique  de la charité sociale, dans un pays relativement pauvre, notamment dans l’enseignement, l’éducation  des enfants et le soin des malades à domicile ». 

 

La pastorale auprès des  femmes et des jeunes filles.

 

Art 27 : «  Mère Élisabeth Docquier, notre fondatrice remplie de zèle pour annoncer l’Évangile de la paix s’appliquait en toute humilité et en toute joie à témoigner de l’amour de Dieu en actes et en paroles, autour d’elle tout particulièrement auprès de ses sœurs, des enfants et des jeunes de Macon. (cfr Direction spirituelle frjc) 

 

III. VIE INTERIEURE :  PRIMAUTE DE LA VIE INTERIEURE SUR A VIE ACTIVE.

 

 «  Depuis des mois, mère Élisabeth était paralysée des jambes et on devait la transporte r dans un fauteuil roulant. Elle vivait à l’infirmerie mais se faisait porter à la chapelle où elle passait de longues heures en adoration ».

 

IV. COLLABORATION AVEC LES LAICS

 

Art 68 : Là où nous collaborons étroitement à l’évangélisation avec des laïcs, nous aurons à cœur de les éveiller à la spiritualité franciscaine car c’est à la manière de saint François que nous annonçons le Royaume. Si des laïcs désirent partager notre spiritualité, nous les aiderons avec une attention spéciale pour qu’ils soient imprégnés de l’esprit authentique de notre famille » ( Const Gen frjc)

 

 

Frère Marcel Tshikez, ofm

 

19 November 2012

Mon peuple meurt faute de connaissance (Osée 4,6)


Adoption à distance

La situation économique de la RDC est préoccupante, déjà l’est du pays vit des moments très dramatique avec la guerre qui ne finit jamais. Beaucoup d’enfant, ne vont pas à l’école suite notamment à toutes ces tragédies. Ceux qui ont la possibilité d’y aller, n’arrivent pas à le faire car dans presque toutes les régions ce sont les parents qui payent les frais de leurs enfants. La conséquence les enfants des familles  ne peuvent aller à l’école. Or ce sont ces enfants qui sont les futurs de demain. Voilà pourquoi nous faisons appelle à toutes les personnes de bonne volonté de venir en aide aux orphelins et orphelines  et aux autres enfants qui sont intelligents mais  qui ne peuvent pas étudier parce que les parents doivent se préoccuper d’abord de leur trouver à manger. Il s’agit de les aider pour qu’ils aillent puissent payer les frais d’études par voie d’adoption à distance.

 

Ceux qui sont touché par cet appel peuvent nous écrire à notre adresse de la conférence Franciscaine africaine :  confafrica@yahoo.fr  

 

10 November 2012

Rencontres des Secrétaires pour les Missions et l’Evangélisation au Congo Brazza 2012 ( Ofm Afrique)



                                                                                          

Du 23 au 30 juin 2012 les Secrétaires de la Conférence Franciscaine africaine pour les Missions et l’Évangélisation se sont réunis à Djiri au Congo Brazzaville dans la Fondation Notre Dame d’Afrique pour leur Rencontre annuelle qui a connu une large représentation des Entités de la Conférence. Étaient présentes les Entités suivantes : Province Sainte Famille d’Égypte, Province du Verbe Incarné (Togo), Province St Benoît l’Africain (R D Congo), Custodie Sainte Claire d’Assise (Mozambique), Custodie St François d’Assise (Guinée Bissau), Fondation Notre Dame d’Afrique (Congo Brazza), Fondation St. François d’Assise (Soudan), Custodie franciscaine de l’Immaculée Conception de la Bse Vierge Marie (Madagascar), Fondation Immaculée Mère de Dieu de l’Angola.

 

Étaient absentes les Entités suivantes : le Maroc, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, République Centrafricaine. Y ont pris part aussi Fr. Massimo Tedoldi et Fr. Arturo Rios, animateurs du Secrétariat général pour les Missions et l’Évangélisations, venus spécialement de Rome pour cette rencontre et  Fr. Vincent Zungu, Définiteur Général pour l’Afrique. Signalons aussi la participation momentanée du Fr. Adolfo, Président de la Fondation Notre Dame d’Afrique du Congo-Brazza et des Sœurs Clarisses du Monastère Notre Dame des Sources qui ont pris part à quelques séances. 

 

Le  thème principal de la rencontre a été « l’avancée de l’Islam en Afrique », présenté par le Fr. Samuel FAHIM d’Égypte ;  mais il était aussi question de traiter des autres défis liés à la Mission et l’Évangélisation en Afrique d’aujourd’hui et à proposer des suggestions pour l’Afrique. Le Frère  Marcel Tshikez, a  rappelé les décisions des différentes rencontres au niveau de l’Afrique (Conférence Afr. de Lomé 2011, CIME Rabat 2012, Réunion des Provinciaux Africains et Custodes d’Afrique avec le Définitoire général, Alexandrie 2012). Cela nous a permis de renforcer certaines décisions prises antérieurement et rappeler d’autres que nous avons trouvées très importantes. Parmi les suggestions prises et approuvées par le Définitoire Général  nous pouvons souligner ce qui suit :

 

1. Il nous faut arriver à faire connaître le blog de la Conférence franciscaine  Africaine www.ofmafrique.blogspot.com  aux frères de chaque Entité en exhortant, si possible  chaque Entité à avoir  un site internet.

2. Que chaque Entité envoie ses informations à la page Web de l’Ordre qui s’engage à créer un espace pour «l’Afrique ». 

1.      Que les Entités qui ne sont pas impliquées dans de nouvelles fondations puissent envoyer au moins un frère pour le Soudan, le Sénégal et le Ghana.

2.      Qu’on puisse  ouvrir une petite présence au Cameroun (de préférence les deux Congo), pour assister les Sœurs Clarisses qui en ont fait la demande. 

3.      Que les Entités de la Conférence travaillent pour un autofinancement pour la suffisance économique en sollicitant l’aide de la Curie Générale et d’autres experts.

4.      Que le modérateur de la formation continue à vérifier dans son Entité la réception des documents de l’Ordre et de l’Eglise, inciter les frères à réfléchir là-dessus, à discuter et à les mettre en pratique. 

5.      Que  chaque animateur ME de chaque Entité,  face à l’avancée de l’Islam en Afrique, puisse:

·       étudier sa propre réponse relative à la forme de l’Islam qui se trouve dans son pays, s’inspirant de l’Évangile qu’est notre règle de vie.

·       Collaborer avec les laïcs : donner une bonne formation aux catéchistes, instituer l’OFS là où il n’existe pas.

·       Considérer le dialogue comme le moyen le plus efficace pour incarner la charité et favoriser  la paix à l’image de Saint François avec le Sultan.

 






Commissions pour l’étude pour une nouvelle présence au Cameroun ( ofm afrique)


Durant le temps fort du Définitoire général, (septembre 2012), les Définiteurs généraux  se sont penchés  sur la planification de la fondation pour la présence de l’Ordre  au Cameroun et au Sud Soudan). Pour l’étude de cette nouvelle présence au Cameroun , le Définitoire général réuni à Rome a nommé 5 membres dont les noms suivent : 


1. Fr. Vincent Zungu, Définiteur  Général pour l’Afrique

2. Fr. Rufin Maryjka, Ministre Provincial de la province de Sainte Marie des Anges de la Pologne 

3. Fr. Massimo Tedoldi, Secrétaire général pour les  Missions et l’Évangélisation ( Président)

4. Fr. Marcel Tshikez, Délégué de la Conférence Africaine pour les Missions et l’évangélisation.

 

Envoi des Missionnaires au Sud Soudan (ofm Afrique)

Frère Jesus Aguire, ofm
                                                               

Le premier jour de l’ouverture de l’année de la foi  à la Curie générale: trois frères ont reçu le mandat missionnaire du Ministre Général au cours des vêpres. Il s’agit des Frères Fr. Jesus Aguirre (Mexicain, voir sa photo en pièce jointe), Fr. Antonio Maher (Egyptien) et Fr. Masseo Golha (Slovaque). Ces frères ont été envoyés comme Fraternité pour ouvrir une présence franciscaine dans pays nouveau-né du Sud Soudan.  


Ces trois frères sont en Italie pour une période de préparation à la vie missionnaire. Leur formation se poursuivra  dans notre Fraternité d’Istanbul et enfin à Nairobi où ils apprendront la culture et la langue du peuple vers lequel ils sont envoyés comme apôtres de l’Évangile.  Comme symbole de cet envoi, le Ministre général leur a remis  trois livres:   Le “livre” de la croix, l’Évangile, La Règle de Saint François en leur exhortant de consulter toujours personnellement et communautairement ce triple texte. A coté de ces trois frères, le Ministre général, avant la bénédiction finale  a appelé aussi Fr. Carlos Santos, déjà  Assistant général pour les  Missions et l’Évangélisation  et maintenant envoyé dans la Custodie de Terre Sainte.