28 July 2014

VATICAN : Le Pape François a nommé un autre évêque franciscain


Mgr Tadeuz Kusy, ofm


Après la nomination récemment du Fr. Vincent Zungu (ancien définiteurs pour l’Afrique), nommé évêque du diocèse de Port Elizabeth en Afrique du Sud, le Saint Père a nommé le Père  Tadeusz Kusy, O.F.M., comme évêque coadjuteur du diocèse de  Kaga-Bandoro en République Centrafricaine. Ce diocèse a les caractéristiques suivantes : superficie: 95.000; population: 251.000; catholiques : 91.961; prêtres: 20; religieux: 20). Le nouvel évêque élu est né en  1951 à Cieszyn (Pologne), il a émis ses vœux perpétuels  dans l’Ordre des Frères Mineurs et a été ordonné prêtre en  1974. 

·         De 1976 – 1979 il a été vicaire paroissial à  Katowice; aumônier des étudiants ; 

·         De 1979 – 1980 il a été vicaire paroissial à  Kinkondja (Diocèse de  Kamina) en  RD Congo; 

·         De 1980- 1987 Maitre des Novices à Mbujimayi (Diocèse de Mbujimayi) et à Lukafu (Diocèse de di Kilwa-Kasenga) toujours en RD Congo; 

·         De  1989 – 2000 il a été curé à  Obo (Diocèse de Bangassou) en République Centrafricaine

·         En  2001 curé  a.i. à  Rafai (Diocèse de  Bangassou) en République Centrafricaine;  

·         En  2001 Maitre des Postulants  et chargé de la formation à  Bangui (République Centrafricaine);

·         De  2003 - 2007 Responsable  de la commission diocésaine pour la Vie consacrée, à Bangui

·         De 2004 - 2007 Membre du conseil des consultes de l’Archidiocèse de Bangui; 

·         En  2009 Membre du conseil des consultes de l’Archidiocèse de Bangui.

 

Le Père Tadeusz Kusy, 63 ans,  vit en Centrafrique depuis 25 ans.  Signalons que son diocèse de Kaga-Bandoro, située à 350 Km de la capitale, est un carrefour incontournable pour les différents acteurs du conflit en cours, sur la route vers le Tchad. Ce jeune diocèse est dirigé depuis près de dix ans par un salésien belge, Mgr Albert Vanbuel, qui avait récemment annoncé son intention de démissionner l’année prochaine pour atteinte de la limite d’âge. Fin 2013, il avait été empêché par les belligérants de se rendre à Bangui. Cette affaire avait défrayé la chronique. Au cours des derniers mois, selon la presse locale, il a tenté tant bien que mal de jouer les médiateurs, en l’absence de toute autorité publique, aussi bien auprès de la Séléka que des anti-Balakas. Mgr Vanbuel est respecté même par ceux qui sont en conflit. 

Missionnaire en Centrafrique depuis 1994, Mgr Vanbuel est le cofondateur de deux maisons salésiennes dans son pays d’adoption qu’il décrit comme une des nations les plus pauvres de la terre, alors qu’elle ne manque pas de richesses : minerais, diamants, bois, etc. Des richesses qui pourraient la rendre prospère, a-t-il expliqué lors de son passage à Rome au mois de mars, mais qui, au contraire, sont à l’origine de guerres et de violences, avec un dessin d’expansion islamique. 80% des rebelles viennent des pays voisins, avait-il encore indiqué, dans des propos rapportés par l’agence salésienne ANS. 

Dans son diocèse, la pauvreté est extrême ; les jeunes désœuvrés sont facilement portés à la violence ; les distances, l’insécurité sociale et le manque de moyens de transport rendent les mouvements difficiles. Mgr Vanbuel voudrait que l’Eglise locale s’émancipe et devienne africaine. Mais un long travail de formation reste à faire.

 

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